Un jour, je te retrouverai… Me glissant au creux du ventre de celle qui m’a tant désiré, Je ressens déjà son amour, le bonheur que je lui ai procuré. J’entends son cœur qui bat, cette douce mélodie qui me berce, Je sens la chaleur de ses mains, la douceur de ses caresses catálogo. Elle me parle, me dit combien elle m’aime, Moi aussi Maman, tu ne peux t’imaginer à quel point je t’aime. Me voilà, simplement, qu’un infime petit être, Un petit être qui grandit de jour en jour et qui n’attend qu’à naître. Mais que se passe-t-il ? Que m’arrive-t-il ? Moi qui étais tellement bien, en sécurité, enveloppé. Pourquoi me retire-t-on de ce nid qui m’était offert ? Pourquoi m’enlève-t-on la chance de vivre sur cette Terre ? Je ne sais pas où je me dirige, où je m’en vais, Je ne comprends ce qui m’arrive, ce que j’ai fait. Maman, je voulais tellement vivre et dans tes bras me retrouver, Je ne t’ai que trop peu connue, mais tellement aimée. Défilant devant la Lune et les étoiles, je survole maintenant cette Terre, Côtoyant les nuages, je suis un petit Ange dans cet immense univers. Regrettant de tout cœur le malheur que vit ma mère, Je ne cesse d’entendre sa voix qui m’appelle et qui m’espère. M’arrêtant devant ma maison, je regarde par la fenêtre, C’est elle… Qu’elle est belle… Qu’elle est douce… Elle était parfaite. Je l’entends qui m’appelle, je ressens tellement son amour maternel, J’entends ses prières, je l’entends supplier le ciel. Maman, j’aimerais terriblement mettre un baume sur ton cœur, Le soulager, car il est meurtri par la douleur. Je désirerais sécher tes larmes et ne pas t’incomber ce malheur, Revoir seulement ton sourire, celui qui était rempli de bonheur. Je ne suis qu’un Ange qui a seulement envie de se retrouver, Dans les bras de celle qui lui était destinée. Mais la vie, contre mon gré, en a décidé autrement, N’oublie jamais à quel point je t’ai aimé Maman. Je serai toujours là, et toujours je veillerai sur toi, Ne t’en fais pas, je suis bien, ne pleure pas. Au fil des jours, je serai à tes côtés, je t’épaulerai, Car n’oublie jamais Maman, un jour, je te retrouverai… Ton enfant |
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